Depuis la nuit des temps, le miel de Manuka est reconnu et utilisé par de nombreux peuples et de nombreux courants de médecine traditionnelle pour ses propriétés exceptionnelles sur la santé. Mais pour mesurer la qualité et l’efficacité de ce miel précieux, il existe aujourd’hui l’indice IAA®.
Qu’est-ce que l’IAA® ?
L’indice IAA®, abréviation d’Indice d’Activité Antibactérienne, est issu de la découverte d’une activité unique au sein du miel de Manuka. Il s’agit de l’activité non-péroxydique, également connue sous le nom de Non-Peroxyde Activity (NPA). C’est le scientifique néozélandais Peter Molan qui l’a découvert ce NPA. Le terme a été traduit par l’indice IAA® qui est équivalent. L’indice IAA® permet donc de mesurer l’activité exceptionnelle du miel de manuka.
En 2008, des chercheurs ont ensuite fait une découverte capitale : le lien entre l’activité non-péroxydique et le méthylglyoxal (MGO), une substance très présente dans le miel de Manuka.
L’indice IAA® et le Méthylglyoxal (MGO)
Le rôle premier de l’IAA® est de mesurer la concentration en méthylglyoxal dans le miel de Manuka pour en révéler toute sa puissance. Par exemple, un miel de Manuka arborant un IAA®5+, comme proposé dans la gamme Humer, doit contenir au minimum 83 mg/kg de méthylglyoxal. Plus l’indice IAA® est élevé, plus la concentration en méthylglyoxal est grande et plus le miel exerce une action importante. Pourquoi cette variation de la concentration en MGO ? Plusieurs facteurs sont en cause : zone géographique de récolte, type de sol, variété de Manuka butiné, etc.
Notez aussi que le dihydroxyacétone (DHA), un composant du miel de Manuka, continue sa transformation en MGO pendant la période de stockage. On ajoute donc le signe « + » après l’indice l’IAA® pour indiquer que l’activité du miel est susceptible de s’amplifier au fil du temps.
Pourquoi mesurer l’activité du miel avec l’indice IAA® ?
Tous les miels de Manuka n’étant pas actifs, l’IAA® permet de s’assurer objectivement de l’activité du miel. Il garantit également que l’action du miel n’est pas limitée dans le temps, à l’inverse des autres miels dont le peroxyde d’hydrogène (ou eau oxygénée) a tendance à se dégrader en contact avec l’organisme.